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 Elizabeth Jane Lefroy

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MessageSujet: Elizabeth Jane Lefroy   Elizabeth Jane Lefroy Icon_minitimeMer 11 Nov - 19:33

    Nom : Lefroy
    Prénom : Elizabeth Jane (vous pouvez l'appeler Lizzie, Eli, Beth.. Elizabeth Jane Lefroy 570341Smile
    Date de naissance (age) : 20 Février 1984 (25 ans Elizabeth Jane Lefroy 662600Smile

    Histoire du personnage :
    Son Enfance


    Elizabeth Jane Lefroy est née il y a de cela exactement 25 ans à Londres, Angleterre, dans un hôpital très réputé. Non pas que la grossesse de sa mère, Anne, n’ait pas été plus difficile ou plus dangereuse qu’une autre, elle avait en effet 32 ans quand elle tomba enceinte. Non voyez-vous, le politicien de père d’Elizabeth, dont le début de carrière était des plus prometteurs, n’avait pas voulut gâcher ses chances à cause de cette naissance, et avait préféré ne prendre aucun risque en faisant accoucher sa femme dans un hôpital avec une réputation sans tâche. Oh bien sur, rien de grave dans cette petite anecdote, et nul n’aurait jamais songé à lui reprocher d’avoir choisit le meilleur hôpital possible pour la naissance de sa fille unique, mais cela dénotait assez clairement le tempérament et le caractère du père de famille qu’il était devenu. Il était le genre d’homme à ne laisser rien ni personne venir entamer ses chances de réussite, assoiffé de pouvoir, faisant toujours passer sa carrière et son travail avant sa famille. Il avait donc tous les atouts en main pour réussir dans la politique et après des années de travail acharné, il obtint le poste qu’il convoitait tant, Parlementaire à la chambre des Communes du Parlement anglais.

    Les premières années de la vie de notre jeune Elizabeth se passèrent relativement normalement, ou du moins, selon elle. Bien sur, elle ne se rendait pas encore compte que ce n’était pas normal que son père ne soit jamais à la maison ni que sa mère ne soit presque plus capable de sourire ou de s’amuser. Pour elle, c’étaient des histoires de grandes personnes, comme le lui répétait souvent sa mère, et elle comprendrait quand elle serait plus grande. Ce fut donc dans l’insouciance de l’enfance qu’elle grandit et qu’elle atteint finalement ses 10 ans. Elle avait été envoyée dans une école privée et très cotée de Londres et ses résultats étaient plus que suffisants. Ses parents auraient surement été très fiers d’elle s’ils en avaient eut la possibilité, seulement son père, de plus en plus pris par son travail, et sa mère, la pauvre femme, de plus en plus déprimée, ne se souciait qu’assez peu des résultats scolaires de leur fille unique. Elizabeth, quant à elle, était devenue déjà plus autonome que la plupart des enfants de son âge et avec sa vivacité d’esprit et son intelligence, elle savait se débrouiller à peu près seule. Sans que la jeune fille ne s’en rende compte bien sur, elle se trouvait déjà plus en position d’aider sa mère que l’inverse, mais comment voulez-vous qu’elle s’en aperçoive à son âge et quand tout cela lui parait comme le plus naturel du monde ?

    A douze ans, alors qu’elle était rentrée au collège et avait changé d’établissement depuis un an, elle commençait finalement peu à peu à prendre véritablement conscience du monde qui l’entourait et de ce qui n’était pas normal dans sa vie. Elle en était venue à s’apercevoir que sa mère n’était pas comme les autres et que son père l’était encore moins. Certes, elle n’était pas la seule dans ce cas là, elle l’avait quelques fois constaté avec ses camarades de classe, mais ce fut à travers les livres qu’elle commença réellement à prendre conscience de la réalité des choses. En effet, elle passait presque tout son temps libre à la bibliothèque de son collège privé, se réfugiant dans la lecture comme si elle était persuadée que les livres allaient lui apporter une connaissance infinie de la vie, de sa vie. Certes, les romans qu’elle lut lui apprirent énormément de choses et elle perdit un peu de sa naïveté et de sa candeur, mais elle n’était encore qu’une pré-adolescente et même intelligente et vive d’esprit, elle n’avait pas encore toutes les cartes en main pour pouvoir pleinement réaliser ce qui se passait autour d’elle.

    Son Adolescence


    Finalement, notre jeune Elizabeth qui croyait tout savoir du monde et des gens qu’elle aimait malgré tout, grandit et entra dans une période assez périlleuse communément appelée : l’adolescence. Au fur et à mesure que les années passaient et qu’elle grandissait, son esprit s’ouvrait à d’autres horizons, plus sombres et moins enfantins que ceux qu’elle pouvait avoir avant. Là où elle ne voyait qu’un père absorbé par son travail, elle se mit plus à voir en lui un menteur, un manipulateur, une ordure pour utiliser des mots encore relativement poli et surtout, surtout, le salaud qui avait rendu sa mère si malheureuse. Petite fille, elle avait crut sa mère simplement prise par ses pensées, ou juste trop sérieuse, désormais la réalité apparaissait aux yeux de la jeune adolescente aussi violemment que si elle venait de se faire gifler. Sa mère n’était pas légèrement déprimée, elle était en dépression depuis des années et elle n’était pas juste légèrement à côté de ses pompes, elle avait sombré dans l’alcoolisme.. Elizabeth avait à présent 17 ans et ses connaissances étaient bien plus étendues et vastes qu’elles ne l’étaient cinq ans auparavant. Enfant, alors qu’elle dévorait les romans de Roald Dahl, qu’elle s’identifiait aux personnages principaux, si bons chez qui tout finissait par s’arranger, elle lisait désormais des romans nettement plus sombres, « 1984 » de Georges Orwell était son livre de chevet et elle était déjà devenue un peu plus cynique. Elle se rendait à présent compte que le monde n’était pas aussi beau qu’elle l’avait crut enfant, que les livres dépeignaient parfois une réalité bien trop belle pour être vraie et sa désillusion fut énorme quand elle s’en rendit compte.

    Elle avait déjà commencé à sortir de la candeur de son enfance quand un évènement qui bouleversa sa vie arriva. A cette époque là, elle était encore externe et vivait avec sa mère et son père (du moins en théorie) dans leur appartement de Londres. Elle rentrait donc de l’école chez elle tous les soirs. Ce soir là, elle était restée un peu plus tard avec des copains pour discuter et réviser leur contrôle du lendemain. Toujours est-il que quand elle quitta finalement l’école, il devait être un peu plus de 20h.. Elle commença à rentrer à pied, comme tous les soirs, n’ayant qu’une petite dizaine de minutes de marche pour rentrer chez elle. Elle marchait plus vite que d’ordinaire, pressée par l’heure tardive et par la faim qui commençait à se faire sentir et à se manifester bruyamment dans la rue. Elle passa, comme tous les jours, dans la City de Londres, le quartier des affaires où se pressaient encore des dizaines et des dizaines d’hommes en costume et de femme élégamment habillées. Elle faillit ne pas l’apercevoir, cet homme qui lui était à la fois si familier et qu’elle avait pourtant l’impression de n’avoir jamais connu. Son père était adossé à sa berline noire, fumant nonchalamment la cigarette qu’il tenait dans sa main. Elizabeth regarda l’heure qu’il était, étant persuadée que son père ne rentrait jamais avant 22h chez eux, et que donc il n’avait rien à faire ici à cette heure-ci..

    Mais alors qu’elle se dirigeait à pas vif vers lui, elle fut bien forcée de s’arrêter de manière totalement abrupte, stoppée cruellement dans son élan en voyant son père écraser sa cigarette par terre et embrasser une jeune femme brune qui était des plus inconnues à Elizabeth. Sa mère était blonde, blonde platine même. Pendant quelques secondes ce fut d’ailleurs la seule chose que fut capable de penser Elizabeth. Elle resta complètement muette et immobile de stupeur en assistant à la scène, impuissante. Au bout d’une minute, alors que son père emmenait la jeune femme brune dans sa voiture, Elizabeth les regarda partir au loin avant de se mettre à courir, sans but précis, juste pour éviter de penser. Elle courut ainsi pendant une bonne heure, faisant le tour de plusieurs quartiers de Londres avant de rentrer chez elle. Elle arriva finalement dans l’appartement de ses parents vers 21h20, jeta ses clés sur la table basse et monta directement dans sa chambre, sans croiser sa mère, sans croiser qui que ce soit, comme d’habitude. Elle s’effondra sur son lit, sans prendre la peine de se changer ou d’aller manger quoique ce soit, épuisée, elle sanglota silencieusement dans son lit jusqu’à ce qu’elle s’endorme, totalement vidée de son énergie. C’est depuis ce jour-là que Lizzie a pris l’habitude de fumer.

    Sa vie avait basculée d’une manière des plus dramatiques, et pourtant, elle ne pouvait qu’accepter le fait que son père ne soit qu’une ordure. Elle s’en était toujours plus ou moins doutée, mais le fait de le voir juste sous ses yeux, c’était encore autre chose. Elizabeth fut longtemps choquée par ce qu’elle avait vu, et après une semaine où elle refusa pratiquement à tous les repas de toucher à son assiette, elle recommença à manger à peu près normalement, refusant cependant encore de parler pendant deux bonnes semaines. Elle n’arrivait pas à regarder son père en face et l’évitait encore plus que d’ordinaire, quant à sa mère, elle ne la voyait plus du tout du même œil, et elle avait l’impression de lui mentir en ne lui en parlant pas. Cependant, quelque chose lui disait que sa mère était au courant depuis très longtemps, et que de lui dévoiler ce qu’elle avait vu, n’aurait rien arrangé du tout, bien au contraire. Et la jeune Elizabeth ne tenait pas du tout à prendre ce risque..

    Alors qu’elle pensait en avoir largement assez vu pour toute une vie, et espérait que c’en était fini des drames pour son adolescence, elle fut secouée, très peu de temps après cet incident, par une autre catastrophe, encore plus dévastatrice pour elle. Elle avait pourtant essayé de l’oublier les années qui suivirent, mais son souvenir semblait se renforcer quand au contraire elle essayait de l’effacer. C’était un vendredi soir, la veille des vacances d’été. Lizzie s’en souvenait encore parfaitement, tous ces détails qui lui rappelaient ce soir là, le soleil qui semblait refuser d’aller se coucher, le bonheur qui emplissait son cœur à la perspective d’un été merveilleux et la douce tiédeur du dehors qui l’avait accompagné sur le chemin du retour chez elle. Elle était restée à lire un livre auquel elle n’avait jamais voulu donner une chance, trop cynique et pessimiste pour penser pouvoir apprécier une histoire d’amour comme celle de « Orgueil & préjugés ». Ce soir-là cependant, prise d’un élan d’optimiste et de véritable bonne humeur extraordinaire, elle avait décidé de donner une chance à ce livre. Elle l’avait dévoré en à peine une soirée et quand elle l’eut fini, elle avait changé d’avis sur l’œuvre en question, allant même jusqu’à penser qu’après tout, la vie n’était pas aussi noire qu’elle l’avait pensé. Mais il fallait croire que la jeune fille était destinée à garder son cynisme et à devenir une ennemie jurée du romantisme, car cette nouvelle perspective qui s’ouvrait à elle fut étouffée au berceau par les évènements de la soirée.

    Quand elle sortit finalement de son livre, elle se rendit qu’il était déjà 22h et qu’elle n’avait rien mangé. La faim la prit inévitablement et elle descendit jusqu’à la cuisine, le plus naturellement du monde. Ses parents ne s’intéressaient plus depuis longtemps à ce qu’elle mangeait et c’est de là que vient sa mauvaise habitude de sauter régulièrement des repas. Ce soir-là, quand elle descendit dans la cuisine, elle trouva sa mère, ivre morte, assise sur un tabouret devant le bar de leur cuisine. Elizabeth lui lança un regard où se mêlaient la tristesse, la pitié, la compassion et la colère de ne pas la voir se ressaisir. Elle ne pouvait s’empêcher de lui en vouloir, inconsciemment, de ne pas être là pour plus s’occuper d’elle. Elle soupira et prit quelque chose à manger dans le frigo, laissant sa mère devant son verre de bourbon comme si elle n’avait rien vu. Cette scène était tellement habituelle pour la jeune Elizabeth qu’elle ne fit rien, elle laissa sa mère telle qu’elle était. Elle se contenta donc de remonter dans sa chambre, et après avoir mangé un peu, elle s’allongea dans son lit et s’endormit presque aussitôt.

    Tout aurait été différent si elle avait agit pour une fois, si elle était venue en aide à sa mère plutôt que de la laisser ivre dans la cuisine. Mais ce ne fut que le lendemain que Elizabeth mesura les conséquences de ses actes. Elle fut réveillée vers 10h du matin parce un rayon du soleil de Juillet qui lui arrivait en pleine figure. Elle grogna légèrement puis se leva après avoir vérifié l’heure qu’il était. Elle descendit comme tous les matins dans la cuisine et s’assit sur l’un des tabourets de bar. Elle resta immobile en sentant que quelque chose n’était pas comme d’habitude. Elle mit quelques secondes avant de réaliser qu’elle n’entendait pas les échos du téléshopping provenant du salon, que sa mère regardait tous les matins, sans exception. Sur le coup Elizabeth ne percuta pas vraiment, après tout, Anne s’était mise dans un tel état hier qu’elle devait surement dormir encore. Pour en avoir le cœur net, Elizabeth traversa la cuisine, puis la salle à manger et s’arrêta devant la porte de la chambre de ses parents, qui était devenue celle de sa mère uniquement depuis bien longtemps, et tendit l’oreille. Aucun bruit, même pas les ronflements habituels. Elle ouvrit doucement la porte et se rendit compte que la chambre était vide, le lit n’était même pas défait. Elle retourna alors dans le salon et ce ne fut qu’à ce moment là qu’elle aperçut un petit signal rouge lumineux sur le téléphone fixe qui indiquait qu’il y avait un message sur le répondeur. Instinctivement, Elizabeth appuya sur le bouton pour pouvoir entendre ce que ce message pouvait bien raconter. La voix de la personne qui avait laissé ce message était totalement inconnue à la jeune Lizzie et elle mit bien dix secondes à comprendre pourquoi un agent de la police avait téléphoné chez eux à 3h du matin..

    Après avoir écouté le message, la jeune anglaise resta immobile pendant une bonne minute, ses jambes tremblant sous son poids, avant qu’elle ne se rue dehors, en direction de l’hôpital que lui avait indiqué la voix sur le répondeur. Elle ne prit pas la peine de fermer la maison, courant juste à perdre haleine pendant dix minutes avant d’arriver dans le même hôpital que celui où elle était née. Plus tard, elle trouverait ça ironique de se dire qu’elle était née et morte ici même. Pour le moment, elle courut encore jusqu’à la chambre de sa mère mais au moment où elle arrivait devant la porte, un agent de police sortit de la pièce en la refermant derrière lui. Elizabeth s’arrêta net, l’homme en uniforme se présenta, c’était le même homme que sur le répondeur.. Il s’excusa et présenta ses condoléances à Lizzie, qui était complètement sous le choc, niant encore en bloc ce qu’elle venait d’apprendre, comme si ça avait le pouvoir de faire revenir sa mère à la vie. Le policier resta avec elle quelques minutes puis dut partir. La jeune fille regarda par le hublot de la porte mais n’eut pas le courage d’entrer. Elle tituba le long d’un couloir, puis d’un autre, et finit par trouver ce qui ressemblait à un placard à balai, elle s’enferma dedans, s’écroula littéralement par terre, et éclata en sanglot. Elle resta dans la petite pièce confinée ainsi pendant des heures. Elle n’avait pas envie d’aller voir son père, ni de le prévenir, ni de voir qui que ce soit. Elle ne voulait plus rien, c’était comme si le temps c’était arrêté, comme si sa vie s’était arrêté, elle avait la très nette impression de suffoquer et d’être au bord de l’évanouissement. Elle savait qu’à partir de ce moment là, rien ne serait plus jamais comme avant, tout simplement.

    Durant des mois, elle se maudit de ne pas avoir été là pour empêcher sa mère de prendre sa voiture ce soir là, et pour ne pas l’avoir empêché de rentrer dans cet arbre.

    L’Âge Adulte


    Puis les années passèrent, sans d’autres incidents vraiment marquants. Elizabeth grandit dans l’appartement qu’ils avaient gardés, même après la mort de sa mère, son père passait toujours autant de temps à travailler, voire même plus. Elizabeth souriait dés qu’elle repensait qu’il devait se sentir plus libre de « rester au boulot » tard.. En vérité bien sur, ça ne la faisait pas rire le moins du monde, mais l’ironie du sort était belle et bien là et notre jeune Elizabeth était devenue de plus en plus cynique, elle avait définitivement perdu toute l’innocence de son enfance et tout ce qui faisait d’elle un modèle de candeur. Elle détestait son père, elle le haïssait plus que tout, surtout depuis qu’elle avait entendu à la radio un matin, qu’il s’était servi de la mort d’Anne pour faire s’apitoyer les gens sur son sort, et que ça avait marché. Elle l’avait en horreur, et fort heureusement pour lui comme pour elle, il restait sans arrêt « coincé au travail » tard le soir, et elle ne le croisait pour ainsi dire, jamais. Elle s’était mise à détester le monde entier, à en vouloir à la Terre entière de ce qui était arrivé à sa mère. Elle préférait rejeter la faute sur les autres plutôt que d’admettre que c’était à elle qu’elle en voulait le plus. Elle se maudissait de n’avoir rien fait ce soir là, de ne pas l’avoir forcé à aller se coucher, elle serait tombée comme une masse dans son lit, Elizabeth en était persuadée, et elle n’arrivait pas à faire taire la culpabilité qu’elle ressentait depuis cette fameuse nuit..

    Elle finit donc de grandir toute seule, sans sa mère sur qui veiller parce qu’elle avait échoué, et sans son père qui passait ses journées à travailler. Elle n’était pas devenue spécialement renfermée sur elle-même pour autant, en effet, elle n’en avait jamais parlé à personne, mais cela ne l’empêchait pas d’être toujours aussi sociable, même si son cynisme et son humour parfois trop tranchant lui avaient valut quelques ennemi(e)s. En grandissant ainsi, elle avait pris certaines mauvaises habitudes et souffrait depuis maintenant longtemps d’une addiction à la cigarette sévère. Outre ça, elle était légèrement portée sur la boisson, comme tout un chacun, et avait gardé son habitude de sauter régulièrement des repas. Après tout, qu’est-ce-que ça pouvait leur faire aux autres si elle était accro à la cigarette ou si elle ne mangeait pas assez à leur goût ? Honnêtement, elle se moquait des réflexions des autres. Elle ne s’était juste pas rendue compte qu’elle avait désormais une personnalité légèrement autodestructrice, qu’elle avait une tendance à chercher à se faire du mal, sans pour autant être masochiste, elle aimait juste l’idée que la cigarette allait surement la tuer un jour, c’était peut-être stupide, mais Elizabeth n’en avait même pas conscience. Outre ça, elle avait beau être très sociable, elle ne se rendait pas compte non plus qu’elle ne liait jamais de liens étroits avec qui que ce soit, dés qu’une relation devenait trop sérieuse à son goût, d’une manière ou d’une autre, consciemment ou non, elle la terminait. Elle n’avait pas vraiment d’amis proches, encore moins de petits-amis sérieux, elle était devenue plutôt du genre à profiter de la vie. Vous l’aurez compris, Elizabeth n’est pas la meilleure amie idéale, loin de là, mais elle reste attachante, tant qu’on ne la connaît pas trop et que vous n’êtes pas trop proches relationnellement d’elle.

    Comme vous le savez, la jeune Elizabeth n’avait jamais eu aucune difficulté à l’école, et c’était sans trop travailler qu’elle réussissait à obtenir de très bonnes notes, grâce à son intelligence et sa vivacité d’esprit. Quand elle eut atteint sa majorité, elle décida de prendre comme voie celle des sciences. Encore une fois, elle ne se doutait pas qu’elle aimait tant les sciences parce que contrairement à beaucoup de choses se passant dans sa vie, ça, elle était capable de l’expliquer, c’était rationnel et pas abstrait. Elizabeth était effectivement devenue quelqu’un de très terre-à-terre et n’avait plus aucune croyance, à part en la science et en la logique. Mais toutes ces convictions étaient destinées à changer de nouveau, tout du moins, c’est ce dont elle se rendit compte un peu plus tard. En tout cas, dés qu’elle eut atteint sa majorité, Lizzie commença des études scientifiques, physiques plus exactement, habitant toujours dans le même appartement qui lui donnait à présent la nausée. Mais elle n’avait pas le choix, elle n’avait pas d’argent propre pour pouvoir aller s’installer ailleurs et jamais elle n’irait demander ça à son père.. Elle était trop fière pour ça. Elle commença donc pour la première fois de sa vie à vraiment travailler, parce qu’elle avait un objectif, réussir, réussir pour pouvoir quitter cet endroit qu’elle détestait tant à présent.

    Les premières années de ses études se passèrent bien, relativement tranquillement, elle vécut une vie des plus normales, devenant la Elizabeth adulte que vous connaissez désormais. Seulement, quand elle eut 21 ans, sa vie bascula. Elle vivait à Londres et un jour des plus ordinaires, alors qu’elle se promenait dans la rue pour rentrer chez elle, elle fut attaquée par un mannequin en plastique, sortit du magasin où il se trouvait normalement en cassant la vitrine. Elizabeth n’en crut pas ses yeux et elle s’enfuit à toutes jambes, mêlées à la foule de Londoniens qui essayaient de sauver leur vie. Elizabeth resta cloîtrée chez elle à regarder les informations, comme la plupart des Londoniens, jusqu’à ce que finalement, l’attaque du plastique vivant ne cesse. Elizabeth ne comprit pas ce qui s’était passé sur le coup, mais ses convictions elles en revanche, s’en étaient trouvées bien ébranlées. Elle avait beau être têtue comme une mule et avoir une fâcheuse tendance à vouloir avoir raison à tout prix, elle n’était pas non plus du genre à ne pas vouloir ce qui était juste sous ses yeux sous prétexte qu’elle pensait que ça n’existait pas. Elle venait d’assister à sa première expérience surnaturelle, une expérience qu’elle ne pouvait pas expliquer.. Elle commença alors à chercher à tout prix à l’expliquer et à la comprendre. Elle passa tout son temps libre à faire des recherches sur internet et dans les livres, jusqu’au jour où un vaisseau spatial s’abattit sur Big Ben, juste sous ses yeux alors qu’elle se promenait encore. Sur le coup, elle fut abasourdie, totalement, mais un élan d’excitation la traversa soudainement, mais il s’avéra qu’elle n’avait aucun moyen de pouvoir suivre ce qu’il se passait de plus près, et encore une fois, elle fut obligée de se contenter de ce que tout le monde pouvait faire, regarder la télévision pour se tenir informée..

    Les années passèrent et il devenait de plus en plus dur de nier l’existence d’une vie extra-terrestre.. Le Noël d’après, Elizabeth s’était réveillée sur le toit d’un immeuble, en pyjama, prête à sauter, entourée de dizaines de gens qui n’avaient pas la moindre idée de ce qu’ils faisaient là non plus. Quand elle leva la tête vers le ciel ce jour-là, elle aperçut un gigantesque vaisseau spatial qui menaçait Londres.. Ce fut ce jour-là qu’elle décida de passer sa vie à défendre la Terre contre ce genre d’attaques extra-terrestres, surtout qu’elles devenaient de plus en plus courantes. Pendant deux longues années, elle chercha un moyen de se rendre utile, finissant ses études et cherchant sur internet le plus d’informations possibles. Elle finit par en apprendre plus sur ce nouveau monde qui lui ouvrait les bras, et à 25ans désormais, elle est prête à se mettre au service de la défense de la Terre.

    Caractère du personnage : S’il y a bien une chose à savoir le caractère d’Elizabeth, c’est qu’elle a une personnalité légèrement autodestructrice. Sans même s’en rendre compte, elle essaye de se punir pour racheter la culpabilité qu’elle ressent depuis la mort de sa mère. C’est pour ça qu’elle fume depuis la fin de son adolescence et que certaines mauvaises langues pourraient la qualifier d’anorexique. Elle n’est pas anorexique, elle a juste pris l’habitude de sauter quelques repas.. Elle n’a simplement pas toujours envie de se nourrir. Elle a parfois – assez souvent – des pensées sombres et d’autres la traiterait de dépressive chronique, d’accro au désespoir. Elle, elle préfère se considérer comme quelqu’un d’assez intelligent pour voir la vérité en face et pour l’accepter. Elle ne considère pas les gens optimistes comme des idiots pour autant, au contraire elle les envie secrètement, mais elle n’arrive pas à s’imaginer autrement.

    Comme vous l’aurez compris, Elizabeth est donc intelligente et vive d’esprit, elle aime avoir un œil critique sur le monde qui l’entoure et se considère comme l’opposé de quelqu’un de candide et naïf. Elle aime son cynisme et elle ne peut pas s’empêcher de lancer des petits piques aux gens qu’elle n’aime pas, surtout quand elle est sure qu’ils ne seront pas capables de la comprendre. Elle se considère comme légèrement au-dessus des autres intellectuellement, même si c’est un trait de caractère qui a eut tendance à changer, en mieux, depuis qu’elle a finit ses études et s’est rendue compte qu’elle était loin d’être la seule personne relativement intelligente en Grande-Bretagne. En tout cas, elle est plutôt du genre à réfléchir avant d’agir plutôt que de foncer dans le tas, elle a eut trop d’occasions de voir que ça ne servait à rien.

    Dans tous les cas, Elizabeth est loin d’être associable et renfermée sur elle-même. Au contraire, durant son temps libre elle adore sortir, s’amuser, parler avec les autres.. Elle est plutôt le genre de femme à avoir énormément d’ami(e)s, de connaissances, mais ses véritables ami(e)s peuvent se compter sur les doigts de la main, si toutefois elle en a. En effet, depuis sa plus tendre enfance, elle a toujours eu du mal à réellement s’attacher à quelqu’un. Elle n’aura aucun problème à être gentille avec vous, à devenir votre amie, mais dés qu’il s’agit d’une relation plus sérieuse, en amitié comme en amour, elle choisira toujours la voie la plus facile : la prochaine sortie sur l’autoroute ( :arrow : ). N’allons pas jusqu’à dire qu’elle a une peur bleue de l’engagement, non, elle n’aime juste pas assez et fera tout ce qu’elle peut pour l’éviter..

    Elizabeth est aussi quelqu’un de très courageuse et de très fidèle. Une fois que vous avez sa confiance, vous ne la perdrez pour ainsi dire jamais, ce qui est aussi l’avantage avec une personne qui ne se fie et ne se confie à pour ainsi dire personne. Elizabeth est loin d’avoir froid aux yeux mais possède aussi une certaine fierté qui pourrait bien l’handicaper dans le futur. Si vous avez réussit à vous faire aimer d’elle, mais pas en tant que simple connaissance, ou vague ami(e), alors vous pouvez être sure qu’elle n’hésitera pas une seule seconde à donner sa vie pour sauver la votre, surtout qu’elle commence à prendre l’habitude du danger.

    Elle a aussi une notion de vie et de mort assez bizarres. Elle ne considère pas la vie comme la chose la plus précieuse au monde, et trouve que les gens exagèrent quand ils le disent. D’où le fait que certaines personnes la traitent parfois d’accro du désespoir. Mais le fait est qu’elle a été trop souvent déçue par la vie pour lui accorder une véritable valeur. Selon elle, sa vie ne compte pas, et n’a jamais compté. Elle considère en revanche la vie des autres comme primordiale, et c’est aussi pour ça qu’elle a fait le choix de défendre la Terre à tout prix, même si elle devait y laisser sa vie.


    Signes particuliers : Un "1984" tatoué à l'intérieur de son poignet droit.

    Groupe : Torchwood, scientifique Elizabeth Jane Lefroy 662600:


Dernière édition par Elizabeth J. Lefroy le Mer 11 Nov - 20:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Elizabeth Jane Lefroy   Elizabeth Jane Lefroy Icon_minitimeMer 11 Nov - 20:25

Juste, une question affraid

Elle a 25 ou 27 ans >.< ?
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MessageSujet: Re: Elizabeth Jane Lefroy   Elizabeth Jane Lefroy Icon_minitimeMer 11 Nov - 20:43

25 sorry j'ai changé d'avis en cours d'écriture et j'ai oublié d'éditer quelque part je suppose Elizabeth Jane Lefroy 626179
Elizabeth Jane Lefroy 409921
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MessageSujet: Re: Elizabeth Jane Lefroy   Elizabeth Jane Lefroy Icon_minitimeMer 11 Nov - 20:44

C'est juste au début en fait scratch

Bon, maintenant je continue le lecture de ta loooooooonge fiche, ça m'intéresse Elizabeth Jane Lefroy 264760
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MessageSujet: Re: Elizabeth Jane Lefroy   Elizabeth Jane Lefroy Icon_minitimeMer 11 Nov - 20:53

Ouais je m'en étais doutée, et j'ai corrigé ça Elizabeth Jane Lefroy 662600:
Bon courage Elizabeth Jane Lefroy 626179 Elizabeth Jane Lefroy 409921
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MessageSujet: Re: Elizabeth Jane Lefroy   Elizabeth Jane Lefroy Icon_minitime

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