Alec R. Sutherland [Proceeding 70 %]

Alec Sutherland Nom : Sutherland Prénoms : Alec Riley Conwy Date de naissance : 29 février 1976 Lieu de naissance : Llansantffraed - Wales Profession : Agent de Torchwood Statut : Divorcé, 2 enfants non à charge

Partie I : Enfance - Vocation

Alec nait le 29 février 1976, année bissextile, aux alentours de 10h du matin dans la petite bourgade au nom difficilement prononçable pour les étrangers de Llansantffraed, située dans le Cardiganshire au bord de la baie, dans le verdoyant car humide Pays de Galles. Cadet de trois frères (Arthfael, Bryn et Elli) et aîné d'une soeur (Eirlys), Alec grandit dans un foyer chaleureux où il faisait bon vivre. L'argent n'était pas la priorité de la famille Sutherland, en tant que simples mais honnêtes paysans, qui en avait peu.
Les enfants allaient tous à l'école du village et c'est là-bas qu'Alec rencontra la petite Anwen qui allait devenir sa femme. Lorsqu'ils eurent l'âge, les jumeaux, Bryn et Elli, partirent pour la grande ville la plus proche pour poursuivre des études. L'aîné, Arthfael, n'eut que le choix de rester sur l'exploitation pour aider ses parents du mieux qu'il put. Eirlys partit chez sa tante à Cardiff, la soeur de sa mère qui avait fait un bon mariage et s'était installée là-bas comme couturière. Quant à Alec, il resta dans les parages pour apprendre à 9 ans le dur métier de menuisier-charpentier.

Le 11 janvier 1989 changea son destin de modeste artisan qui semblait tout tracé. Un Harrier GR.7 de l'armée britannique s'écrasa dans la baie de Cardigan non loin de sa maison. Le coeur sur la main, les Sutherland rapatrièrent le pilote gravement blessé jusqu'à leur maison et s'occupèrent de lui jusqu'à ce que ses supérieurs puissent être contactés et qu'ils envoient quelqu'un récupérer leur homme.
En attendant, le Major John Smithman - car tel étaient le grade et nom du malheureux militaire - raconta ses histoires d'avion à Alec tous les soirs lorsqu'il revenait de l'atelier où il était apprenti. Le jeune garçon se mit à se passionner pour ces machines volantes ainsi que pour les oiseaux, tout comme le pensionnaire de la famille. Lorsque l'armée britannique vint chercher leur blessé, Alec fut très triste de devoir se séparer de lui. Les rêves qui peuplèrent ses rêves depuis lors ne furent plus que sur les oiseaux, les avions et le ciel.

Alors qu'il avait perdu tout espoir de revoir John un jour, le Major Smithman revint à Llansantffraed pour visiter les Sutherland le jour de l'anniversaire de ses 16 ans, anniversaire qui n'arrivait que tous les quatre ans pour l'année bissextile. Alec fut fou de joie de le voir passer le petit portillon de nouveau sur ses deux jambes. Cependant, il avait un autre motif de se réjouir : le militaire venait proposer à ses parents de le prendre sous son aile pour en faire un véritable pilote. D'abord réticent, ils finirent par accepter la généreuse proposition. John Smithman était veuf. Sa femme était décédée d'une maladie il y a quelques années et il n'avait jamais eu d'enfants. Peut-être qu'il avait vu en Alec un fils tous ces soirs où il lui racontait ses histoires d'aviation. En tous cas, dès lors, il le considéra comme son fils. Ils partirent tous deux pour la plus importante base militaire du Royaume-Uni. Lorsqu'il fut en âge de le faire, Alec s'engagea dans la Royale Air Force.

Partie II : Royal Air Force - Mariage

Alec voudrait vraiment croire qu'il a commencé comme le premier troufion venu. En réalité, il était considéré comme le fils du Major Smithman sur la base et cela lui donnait droit, non pas à des privilèges, mais disons à des saccages de bleus moins sévères. C'est à 18 ans qu'il fit son premier vol avec son tuteur, sans être aux commandes bien sûr. Il n'avait jamais rien vu d'aussi beau que le paysage terrestre défilant à vive allure depuis le ciel. Tout était incroyable vu d'en haut.
Année après année, il est premier de sa promotion, faisant preuve d'un sens du commandement remarquable, d'un courage surprenant et d'une discipline exemplaire. En fait, son excellence lui attira plus de jalousie que d'amitié parmi ses camarades mais peu lui importait. Tout ce qui comptait pour lui à ce moment était d'être choisi pour rejoindre un escadron, avoir son propre avion et surtout... voler.

Âgé de 23 ans, Alec retourne dans son petit village de Llansantffraed au Pays de Galles pendant une permission d'une durée suffisante pour le permettre. Ses parents l'accueillirent en héros qu'il n'était pas encore. Il retrouva Anwen, sa camarade d'école qui était devenue institutrice là-bas, et commença à sortir avec elle.
De retour sur la base, il se plongea à corps perdu dans son travail et ses exercices pour conserver le niveau qu'il avait acquis à la sueur de son front.
Pour ses 25 ans, il demanda à Anwen de devenir sa femme et elle accepta, au bord de l'hystérie. Cette même année, aux vues de ses résultats extraordinaires à différents tests, on lui confiera enfin le pilotage d'un Harrier GR.7 et il atteindra le garde de 1er Lieutenant. Cet avion devient sa raison de vivre. Pouvant poussé jusqu'à 1 000km/h, Alec ne connait rien de plus jouissif sur Terre.
En 2003, son escadron part pour l'Irak où la guerre a éclaté pour soutenir les américains. Pendant les deux ans où il va devoir faire des aller-retours entre l'Angleterre et ce pays dangereux, il n'aura rien d'autres dans la tête que les conflits auxquels il prend part. Ses camarades font peindre sur le flan de son avion l'inscription "Sky Owner" (le propriétaire du ciel) en hommage à son talent. Cela devint son nom de code par la suite.
Anwen met au monde leur premier enfant, un fils du nom de Conwy. Alec essaye de rentrer le plus souvent possible pour les voir mais bien qu'il y soit physiquement, son esprit est ailleurs. Leur second enfant, toujours un fils, prénommé Lug, naîtra deux ans plus tard.
Malgré l'absence d'Alec au foyer familial, la vie était douce pour lui. Il aimait très sincèrement sa femme et ses enfants mais le plaisir de voler seul dans son avion n'avait pas d'égal dans son coeur.

Année après année, mission après mission, il continua de rendre son pays fier de lui et de monter en grade. A 32 ans, il passa lui-même Major, pour le plus grand bonheur du Major John Smithman qui lui avait tout appris et qui était maintenant à la retraite.
Alec le sentait, un bonheur aussi grand ne pouvait pas augmenter encore ; il ne pouvait que perdre de l'envergure. Le drame se produisit dans le mois suivant.

Partie III : Incident - Renvoi de la Royal Air Force

Mode RP - ON

Alec se trouvait à très haute altitude au dessus dans le cockpit de son superbe Harrier. Il volait au coté d'un de ses amis le Capitaine Jenkins, dit "Storm", à destination de l'Inde où ils devaient gagner un point de rencontre avec des Mirages français pour une mission de reconnaissance dans les pays frontaliers.
Sa vieille radio se mit à grésiller et une voix bien connue s'éleva dans son casque.

_ Storm pour le SkyOwner. Tu me reçois ?
_ Cinq sur cinq, Storm, confirma le Major Sutherland en souriant.
_ C'est la galère de se coltiner cette mission. C'était pas l'anniversaire de ton fils aujourd'hui ?
_ Si.
_ Alors qu'est-ce que tu fous là ? Le commandant avait bien dit que c'était du volontariat.

Alec grinça des dents et laissa quelques secondes de silence avant de répondre, pour bien faire comprendre à son camarade qu'il ne faudrait pas s'éterniser sur le sujet :

_ Voler, c'est mon travail. Je rentrerai mercredi pour le voir.

En s'entendant dire une chose pareille, il se rendit compte qu'il privilégiait une machine aux êtres humains auxquels il tenait le plus. Pourtant, il ne pouvait s'en empêcher. Voler c'était sa raison de vivre...

Le vol se passait dans le calme le plus plat, ce qui était pour plaire aux pilotes habitués aux combats aériens. Malheureusement, les choses tournèrent au vinaigre.
Alors qu'ils survolaient la Syrie, un troisième avion apparut dans leurs radars. Alec, le plus gradé des deux britanniques lui demanda une identification qu'il refusa de donner. Fronçant les sourcils, il contacta la base militaire qui suivait leur progression :

_ Central, ici SkyOwner.
_ On vous reçoit Major, parlez.
_ Un Mirage refusant de décliner son identité nous suit de très prêt.
_ Oui, nous le voyons sur nos écrans. Le pilote est-il français ?
_ Comment voulez-vous que je le sache s'il reste silencieux ?! rugit Alec, soudainement animé d'un mauvais pressentiment.
_ Je vérifie les vols alliés prévus dans la région.
_ Magnez-vous le train, j'le sens pas cet avion !

En attendant, il contacta son compatriote pour l'informer de la situation :

_ SkyOwner à Storm. C'est la merde, mon vieux !
_ C'est qui Alec ?
La voix du Capitaine Jenkins laissait transparaître son inquiétude.
_ Je ne sais pas mais je le sens moyen. On ne va pas attendre de se descendre pendant que ces cons de bureaucrates cherchent ce putain d'avion sur leurs plans de vol. Au prochain nuage, je passe derrière lui pour te couvrir. Maintiens l'allure et la direction.
_ Ca marche !

Sutherland fit exactement la manoeuvre qu'il avait dite en recontactant la base :

_ Central, ici SkyOwner.
_ On vous reçoit, Major. Parlez.
_ Vous avez trouvé l'avion ?
_ Négatif, Major.

Oulà... Les choses allaient vraiment mal tourner.

_ Demandons autorisation de détruire le Mirage.
_ Négatif, Major.

Alec vit rouge et se mit à hurler dans son petit micro :

_ M'emmerdez pas, Central ! C'est pas vous qui faîtes du 800km/h à cette altitude avec un avion muet qui vous colle aux basquettes ! Demandons autorisation de détruire le Mirage, maintenant !
_ ...
_ Central !
_ ... Ici le Commandant William Peterson. Destruction de la cible négatif, Sutherland. Sauf si elle montre la première des signes d'hostilité.
_ Alors on attend de se faire tirer comme des lapins ?!
_ Je répète : destruction de la cible négatif.

Mode RP - OFF

La suite est facile à deviner...

La version du Major Sutherland est la suivante : une fois passé derrière le Mirage au moyen d'une pirouette dissimulée par le nuage, il l'a vu armer ses canons et l'a descendu avant qu'il ne puisse toucher son coéquipier.
Le Capitaine Jenkins ne put témoigner de rien, tout s'étant passé dans son dos. Personne ne saurait vraiment ce qui s'était passé ce jour-là dans le ciel au dessus de la Syrie...

La cour martiale jugea qu'il avait désobéi à l'ordre strict du Commandant Peterson et Alec fut renvoyé de l'armée et rendu à la vie civile.

Partie IV : Divorce - Torchwood

Redevenu civil, Alec tomba dans une profonde dépression de plusieurs mois. Son Harrier lui manquait comme l'air pour respirer. Il n'arrivait pas à se mettre dans le crâne qu'il ne volerait plus jamais. Le Major Smithman vient le voir souvent dans son petit village natal où il était retourné se cacher mais se présence ne faisait que ranimer la plaie de son coeur. Même ses enfants souriants n'arrivaient pas à lui redonner le goût de vivre.
Un matin, Anwen lui annonça qu'elle demandait le divorce. Alec n'avait plus rien de l'homme fort et sûr de lui qu'elle avait aimé et épousé. L'homme brisé signa les papiers sans sourciller. Il avait tout gâché dans sa vie.

Et puis un jour, un certain Jack Harkness vint le trouver dans l'atelier de menuiserie-charpenterie qui avait bien voulu l'embaucher. Apparemment, ses exploits militaires avaient amené son nom jusqu'à ses oreilles. Il lui parla d'un certain projet Torchwood et Alec prit cela comme un défi personnel pour redorer son blason et redresser sa vie.
Après tout, il n'avait plus rien à perdre...

Alec a un caractère de leader, ce qui lui cause souvent des problèmes avec son autorité supérieure. La raison pour laquelle on le garde malgré ses sauts d'humeur c'est que son travail est irréprochable. Il n'a plus que ça dans la vie depuis que sa femme et ses enfants l'ont quitté alors il s'y accroche.
En fait, il est tellement obnubilé par le fait de devenir un super-agent et de monter dans la hiérarchie pour qu'on arrête de le faire ch*** qu'il sera souvent hermétique à ce qui se passe autour de lui. Qu'on l'aime ou qu'on le déteste, ça ne lui fait ni chaud ni froid.
Quand il sort de sa bulle, il se révèle être un homme charmant et cultivé, agréable à côtoyer, galant et toujours prêt à donner un coup de main. Il faut juste voir à travers son masque d'ours un peu grognon lorsqu'il travaille.
Sur le plan plus personnel, il ne croit plus en l'amour mais accepte volontiers les sorties proposées par les jeunes femmes qu'il intéresse. Qui sait ? Peut-être rencontrera-t-il sa prochaine femme parmi ses collègues...

Titania Candless a écrit:

Oui mais à lire ta réponse j'ai raconté n'importe quoi